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Introduction
Un bilan nutritionnel complet et individualisé est la première étape pour conseiller utilement un athlète, qu’il s’agisse d’optimiser sa performance, sa santé ou d’évaluer la pertinence d’une supplémentation. Larson-Meyer et collègues rappellent que la démarche ne peut pas se limiter à « ce que l’athlète mange », mais doit s’inscrire dans une approche A–E : Anthropometric, Biochemical, Clinical, Dietary, Environmental. Cette architecture permet d’identifier les problèmes, leurs causes et leur importance, et surtout de relier l’usage éventuel de suppléments à un régime solide et adapté, plutôt que d’en faire un palliatif à une alimentation inadéquate.
L’article insiste d’emblée sur deux messages forts : un régime bien choisi soutenant l’entraînement et la compétition reste le socle de la performance, et l’évaluation doit standardiser autant que possible les mesures, car les repères « grand public » et certaines normes biologiques ne sont pas forcément adaptées aux athlètes.
Objectifs de l’étude
L’objectif est de proposer des lignes directrices de terrain fondées sur l’état de l’art pour conduire une évaluation nutritionnelle complète chez les athlètes, afin de juger de la nécessité d’une supplémentation et d’en maximiser l’intérêt lorsque celle-ci est justifiée. Les auteurs structurent la démarche autour des cinq composantes A–E, en détaillant pour chacune les méthodes, les limites, les sources d’erreurs et les précautions d’interprétation.
Méthodologie et cadre
Il s’agit d’une revue savante destinée aux diététiciens du sport et cliniciens, non d’une méta-analyse : la littérature mobilisée répond à un but opérationnel (quoi mesurer, comment, comment interpréter) plutôt qu’à une visée exhaustive formelle. Les auteurs décrivent pour chaque composante des protocoles recommandés, des pièges fréquents, et mettent en avant la nécessité d’un raisonnement intégré (croiser données alimentaires, anthropos, biologie, clinique et contexte).
Réponses