Jeûne intermittent et entraînement : bénéfices et inconvénients sur 12 mois

Table des matières

Introduction

La pratique du Time-Restricted Eating (TRE), également connue sous le nom de jeûne intermittent, a gagné en popularité ces dernières années. Le TRE se caractérise par une fenêtre d’alimentation limitée dans le temps, souvent sur une période de 8 heures suivie de 16 heures de jeûne. En revanche, un régime alimentaire standard permet de manger sur une période plus étendue, généralement de 12 heures. Cette méthode d’alimentation, combinée à un régime riche en protéines et à un entraînement en résistance, a suscité l’intérêt des chercheurs en raison de ses effets potentiels sur la composition corporelle et la santé métabolique.

La majorité des études existantes sur le TRE se sont concentrées sur des périodes relativement courtes, allant de quelques semaines à quelques mois. Cependant, les effets à long terme du TRE, en particulier lorsqu’il est associé à un entraînement en résistance régulier, n’ont pas été bien explorés. Cette étude se distingue par sa durée exceptionnelle de douze mois, ce qui permet d’observer les impacts prolongés du TRE sur divers aspects de la santé et de la performance physique.

Sujets et méthodes

Participants

Pour cette étude, les chercheurs ont recruté un total de 34 hommes entraînés. Tous les participants avaient au moins cinq ans d’expérience continue en entraînement de résistance, ce qui signifie qu’ils avaient une base solide de condition physique et étaient familiers avec les techniques d’entraînement et de nutrition appropriées. Cette population est particulièrement importante car elle permet de mesurer les effets du TRE dans un contexte réaliste et pertinent pour les pratiquants de musculation.

Les critères d’inclusion pour cette étude étaient rigoureux afin d’assurer la pertinence et l’homogénéité de la population étudiée. Les participants devaient être des hommes en bonne santé, âgés de 18 à 50 ans, avec au moins cinq ans d’expérience continue en entraînement de résistance. Ils devaient également être exempts de toute condition clinique ou de l’utilisation antérieure d’anabolisants stéroïdiens. Les critères d’exclusion comprenaient des conditions médicales préexistantes, l’utilisation de substances dopantes, ou toute autre condition pouvant affecter les résultats de l’étude.

Répartition en deux groupes : TRE et régime standard

Les 34 participants ont été répartis aléatoirement en deux groupes : le groupe TRE et le groupe suivant un régime alimentaire standard. Le groupe TRE suivait une fenêtre d’alimentation de 8 heures (16:8), tandis que le groupe suivant le régime standard avait une fenêtre d’alimentation de 12 heures. Cette répartition aléatoire a permis de minimiser les biais et d’assurer que les deux groupes étaient comparables au départ de l’étude.

Sur les 34 participants initiaux, 20 ont choisi de poursuivre l’étude pour la période supplémentaire de dix mois, ce qui signifie que chaque groupe comptait 10 participants au terme des 12 mois. Un participant du groupe suivant le régime standard n’a pas pu assister à la séance de test de la composition corporelle, donc ses données n’ont pas été incluses dans cette analyse spécifique. Le suivi rigoureux des participants sur une période aussi longue est un point fort de cette étude, permettant d’observer les effets à long terme du TRE.

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