Introduction
Une méthode alternative gagne en popularité et en reconnaissance scientifique : l’étirement. L’hypertrophie induite par l’étirement, bien que moins conventionnelle, a montré des résultats prometteurs tant dans les études animales que humaines. L’intérêt pour cette approche a augmenté, car elle offre une perspective différente sur la manière dont nous pouvons stimuler la croissance musculaire et la force sans les contraintes des équipements de musculation traditionnels. Cela est particulièrement pertinent pour ceux qui recherchent des méthodes d’entraînement moins intensives sur le plan des charges et potentiellement plus douces pour les articulations.
La revue scientifique « Physiology of Stretch-Mediated Hypertrophy and Strength Increases: A Narrative Review » par Warneke et al. (2023) s’est penchée sur l’impact de la tension mécanique induite par l’étirement sur l’hypertrophie musculaire et l’amélioration de la force. L’objectif principal de cette revue narrative était de synthétiser les données existantes, tant chez l’humain que chez l’animal, pour mieux comprendre comment les protocoles d’étirement peuvent être optimisés pour maximiser les gains musculaires et de force. Cette revue met en lumière non seulement les résultats des études les plus récentes mais aussi les mécanismes sous-jacents qui pourraient expliquer ces adaptations musculaires. Elle cherche également à clarifier si les gains obtenus par l’étirement peuvent complémenter ceux obtenus par les entraînements de résistance traditionnels, posant ainsi les bases pour des protocoles d’entraînement hybrides futurs.
Méthodologie
Type de revue
Dans le paysage des publications scientifiques, il existe plusieurs types de revues, chacun avec son propre objectif et méthodologie. Les revues narratives, comme celle réalisée par Warneke et al. (2023), offrent une exploration qualitative et globale d’un sujet. Contrairement aux revues systématiques et méta-analyses, qui sont structurées rigoureusement pour minimiser les biais et fournir des conclusions quantifiables basées sur une analyse collective des données disponibles, les revues narratives permettent aux auteurs une plus grande flexibilité dans le choix des études à inclure. Cette flexibilité est cruciale pour discuter des mécanismes théoriques, des tendances émergentes ou des sujets complexes qui n’ont pas encore fait l’objet d’une abondante recherche quantitative. Les revues narratives peuvent ainsi ouvrir des discussions préliminaires ou offrir des perspectives d’ensemble sur des sujets comme l’impact de la tension mécanique induite par l’étirement sur la musculature, un domaine où les données expérimentales sont encore en cours de développement.
Stratégie de revue
Pour leur revue narrative, Warneke et ses collègues ont adopté une approche méthodique mais ouverte pour rassembler les données pertinentes. Leur stratégie consistait principalement à examiner les revues systématiques récentes qui traitaient des effets de l’étirement sur la musculature, identifiant ainsi une base solide d’articles évalués par des pairs. Par la suite, ils ont cherché des études supplémentaires en scrutant les bibliographies des articles trouvés, un processus connu sous le nom de « balayage des références ». Cette méthode leur a permis de découvrir des recherches qui avaient pu être omises dans les revues systématiques, s’assurant ainsi que leur revue couvrait le plus large éventail possible de recherches pertinentes. Le choix de se concentrer exclusivement sur les études examinant les effets de l’étirement sur la force et la masse musculaire a permis de cibler les données les plus directement applicables à leur question de recherche. En mentionnant des articles clés tels que ceux de Nunes et al. (2020) et Kelley (1996), la revue de Warneke a pu s’appuyer sur des bases de données fiables tout en explorant de nouvelles perspectives sur la manière dont l’étirement peut influencer l’hypertrophie musculaire et la force.
Résultats
Données chez les animaux
L’étude de Warneke et al. (2023) a mis en lumière des résultats fascinants en ce qui concerne l’effet de l’étirement sur l’hypertrophie et la force musculaires chez les animaux. Ces résultats sont particulièrement significatifs, car ils montrent non seulement des augmentations de taille musculaire, mais aussi des améliorations de la force qui dépassent souvent ce qui est observé avec des entraînements plus traditionnels. Par exemple, des études sur des oiseaux tels que les poulets et les cailles, où l’aile a été soumise à un étirement continu via des poids attachés, ont montré des augmentations de la section transversale des fibres musculaires allant jusqu’à +141.6% et une augmentation du nombre de fibres de +82.2%, indiquant une hyperplasie notable. Ces études, bien que critiquées pour leurs protocoles extrêmes, offrent une preuve indéniable que l’étirement peut être un puissant stimulus pour l’hypertrophie musculaire.
De plus, il est essentiel de noter que ces résultats chez les animaux sont obtenus avec des protocoles qui impliquent souvent des étirements continus sur des périodes prolongées, ce qui n’est pas pratiquement ou éthiquement réalisable chez les humains. Cependant, ces données fournissent une base solide pour explorer comment des adaptations similaires pourraient être induites chez l’homme avec des protocoles modifiés. Les implications de ces découvertes sont considérables, suggérant que des périodes d’étirement moins extrêmes pourraient également être bénéfiques pour augmenter la force et l’hypertrophie musculaire.
Données chez les humains
Les données humaines, bien que moins extrêmes dans leurs résultats, sont néanmoins prometteuses et offrent des aperçus pratiques pour l’application de l’étirement en tant que méthode d’entraînement. Les études citées par Warneke et ses collègues (2023) ont examiné des protocoles d’étirement variés, avec des séances allant jusqu’à une heure par jour en utilisant des dispositifs comme des orthèses de cheville, qui permettent un étirement à haute tension. Ces études montrent des augmentations de la force musculaire allant de +6.2% à +14.2% et des augmentations de l’épaisseur musculaire de +4.5% à +15.2% après six semaines de pratique.
Ces résultats sont particulièrement notables car ils montrent que même des protocoles d’étirement moins intensifs que ceux utilisés dans les études animales peuvent produire des gains significatifs. Cela ouvre la porte à l’utilisation de l’étirement comme un complément ou une alternative aux méthodes traditionnelles de musculation, surtout pour ceux qui peuvent être limités par des blessures ou d’autres considérations qui rendent les exercices de haute intensité moins faisables.
Mécanismes proposés
Tension mécanique
La tension mécanique est fréquemment citée comme le principal mécanisme par lequel l’étirement peut induire l’hypertrophie musculaire. Ce phénomène se produit lorsque les muscles sont soumis à des forces qui les étirent au-delà de leur longueur de repos, ce qui entraîne une série de réponses biologiques au niveau cellulaire. Selon Warneke et al. (2023), la tension générée par des étirements prolongés ou répétés stimule les capteurs mécanosensibles présents dans les fibres musculaires, déclenchant ainsi des voies de signalisation qui favorisent la synthèse des protéines et, par conséquent, l’hypertrophie.
Les études sur les animaux ont clairement démontré que l’application de tensions continues ou intermittentes peut aboutir à une augmentation significative de la masse musculaire et de la force. Cela est attribuable à l’ajout de sarcomères en série et en parallèle, augmentant ainsi la capacité du muscle à générer de la force. Dans les études humaines, bien que les protocoles soient moins extrêmes, des effets similaires ont été observés, surtout avec des étirements de haute intensité et de longue durée. Cette corrélation suggère que, malgré des différences dans les protocoles d’étirement entre humains et animaux, la tension mécanique reste un facteur crucial dans le processus d’hypertrophie.
Autres mécanismes
Au-delà de la tension mécanique, d’autres mécanismes ont été proposés pour expliquer comment l’étirement peut favoriser l’hypertrophie et la force musculaires. L’hypoxie, ou manque d’oxygène au niveau des tissus musculaires, est un de ces mécanismes. Lorsque les muscles sont étirés de manière prolongée, le flux sanguin peut être momentanément réduit, créant une condition hypoxique. Cette condition peut stimuler la formation de nouveaux capillaires (angiogenèse) et augmenter le volume et la connectivité microvasculaire, comme le montrent des études sur les rats. Ces adaptations peuvent potentiellement améliorer la capacité du muscle à soutenir des efforts physiques et à se régénérer après l’exercice.
Par ailleurs, il existe des différences structurelles significatives dans la manière dont les réponses à l’étirement se manifestent entre les espèces animales et les humains. Alors que les protocoles animaux peuvent se permettre des niveaux d’intensité et de durée qui ne sont pas éthiquement ou pratiquement réalisables chez les humains, les résultats obtenus fournissent des indications précieuses sur ce qui pourrait être possible dans des conditions modérées. Ces différences mettent en évidence la nécessité d’adapter les protocoles d’étirement pour les humains, en tenant compte des seuils de tolérance et des objectifs spécifiques de chaque individu, tout en explorant les mécanismes qui sous-tendent ces adaptations.
L’étude de Warneke et ses collègues a donc mis en lumière non seulement la complexité des réponses biologiques à l’étirement, mais aussi le potentiel d’intégration de ces connaissances dans des programmes d’entraînement personnalisés qui maximisent les bénéfices tout en minimisant les risques. Ces découvertes encouragent une exploration plus approfondie des divers mécanismes par lesquels l’étirement peut influencer la musculature, ouvrant ainsi la voie à des stratégies d’entraînement innovantes et efficaces.
Discussion
Implications des résultats
Les résultats de la revue de Warneke et al. (2023) sur l’hypertrophie et la force induites par l’étirement apportent des implications significatives pour les pratiquants d’exercice physique ainsi que pour les professionnels de la santé. L’efficacité des étirements pour induire des gains en force et en masse musculaire suggère que cette méthode pourrait être un complément précieux aux régimes d’entraînement traditionnels, particulièrement pour ceux qui sont limités par des blessures ou qui recherchent une diversification de leur routine d’entraînement.
Pour les pratiquants, l’intégration de l’étirement comme un élément central de l’entraînement offre une avenue potentiellement moins traumatisante et plus durable pour atteindre des gains musculaires. Cela est particulièrement pertinent pour les populations qui pourraient ne pas être capables de supporter les contraintes de l’entraînement de résistance lourd, comme les personnes âgées ou celles en rééducation. De plus, pour les athlètes cherchant à maximiser leur potentiel, l’étirement pourrait être utilisé stratégiquement pour améliorer la longueur du muscle et sa capacité à générer de la force, ce qui est crucial dans de nombreux sports.
Cependant, il est essentiel de noter que l’étirement pour induire l’hypertrophie nécessite des protocoles spécifiques, souvent impliquant de longues périodes de tension à des intensités relativement élevées, ce qui peut ne pas convenir à tous. Les entraîneurs doivent donc être bien informés et prudents lors de l’intégration de ces techniques dans les programmes d’entraînement, assurant que les pratiquants adoptent des méthodes sécuritaires et efficaces.
Limitations et considérations éthiques
Tout en reconnaissant les contributions significatives de cette revue, il est également crucial d’aborder ses limitations et les considérations éthiques. Une grande partie des données sur l’efficacité de l’étirement provient d’études sur les animaux, où les protocoles peuvent impliquer des niveaux d’intensité et de durée qui ne sont pas applicables ou éthiques dans un contexte humain. Ces études sont souvent critiquées non seulement pour leur applicabilité limitée aux humains mais aussi pour les préoccupations éthiques qu’elles soulèvent en termes de bien-être animal.
De plus, les études humaines mentionnées dans la revue sont relativement limitées en nombre, et souvent les échantillons utilisés sont petits ou non diversifiés, ce qui peut affecter la généralisabilité des résultats. Cela souligne la nécessité d’études supplémentaires, plus larges et plus diversifiées, pour mieux comprendre les impacts et les mécanismes de l’étirement sur différents types de populations.
Conclusion
L’étude « Physiology of Stretch-Mediated Hypertrophy and Strength Increases: A Narrative Review » par Warneke et al. (2023) apporte des éclairages significatifs sur l’impact de l’étirement sur l’hypertrophie musculaire et la force. Ce document de revue narrative a exploré en profondeur les données existantes issues d’études sur les animaux et les humains, révélant que des protocoles d’étirement de longue durée, à haute fréquence et à haute intensité peuvent induire des gains substantiels en force et en masse musculaire. Ces découvertes suggèrent que l’étirement ne se limite pas à améliorer la flexibilité mais a le potentiel d’être un élément crucial dans les programmes d’entraînement pour l’hypertrophie.
Les résultats obtenus chez les animaux montrent des augmentations impressionnantes de l’hypertrophie musculaire, souvent avec des protocoles extrêmes qui ne sont pas directement applicables aux humains pour des raisons éthiques et pratiques. Cependant, même les études humaines moins extrêmes indiquent que l’étirement peut être un stimulus efficace pour la croissance musculaire, surtout lorsqu’il est appliqué de manière soutenue et intensive. Ces résultats sont particulièrement pertinents pour ceux qui peuvent être limités par des blessures ou d’autres contraintes qui rendent l’entraînement de résistance lourd moins faisable.
La conclusion claire de cette revue est que l’étirement possède un potentiel encore sous-exploité dans le domaine de la condition physique et de la réhabilitation musculaire. Toutefois, pour exploiter pleinement ce potentiel, des recherches supplémentaires sont impératives. Il est crucial de poursuivre l’exploration des mécanismes par lesquels l’étirement influence la musculature, d’affiner les protocoles pour maximiser les bénéfices tout en minimisant les risques, et d’explorer comment ces techniques peuvent être intégrées de manière optimale dans les régimes d’entraînement existants.
Liste des Références Scientifiques
- Warneke K, Lohmann LH, Lima CD, Hollander K, Konrad A, Zech A, et al. Physiology of Stretch-Mediated Hypertrophy and Strength Increases: A Narrative Review. Sports Med. 2023 Aug 9.
- Warneke K, Brinkmann A, Hillebrecht M, Schiemann S. Influence of Long-Lasting Static Stretching on Maximal Strength, Muscle Thickness and Flexibility. Front Physiol. 2022 May 25;13:878955.
- Warneke K, Wirth K, Keiner M, Lohmann LH, Hillebrecht M, Brinkmann A, et al. Comparison of the effects of long-lasting static stretching and hypertrophy training on maximal strength, muscle thickness and flexibility in the plantar flexors. Eur J Appl Physiol. 2023 Aug;123(8):1773-1787.
- Nunes JP, Schoenfeld BJ, Nakamura M, Ribeiro AS, Cunha PM, Cyrino ES. Does stretch training induce muscle hypertrophy in humans? A review of the literature. Clin Physiol Funct Imaging. 2020 May;40(3):148-156.
- Kelley G. Mechanical overload and skeletal muscle fiber hyperplasia: a meta-analysis. J Appl Physiol (1985). 1996 Oct;81(4):1584-8.
- Warneke K, Freund PA, Schiemann S. Long-lasting stretching induces muscle hypertrophy: a meta-analysis of animal studies. Journal of Science in Sport and Exercise. 2022 Oct 21:1-3.
- Shrier I. Does stretching improve performance? A systematic and critical review of the literature. Clin J Sport Med. 2004 Sep;14(5):267-73.
- Medeiros DM, Lima CS. Influence of chronic stretching on muscle performance: Systematic review. Hum Mov Sci. 2017 Aug;54:220-229.
- De Jaeger D, Joumaa V, Herzog W. Intermittent stretch training of rabbit plantarflexor muscles increases soleus mass and serial sarcomere number. J Appl Physiol (1985). 2015 Jun 15;118(12):1467-73.
- Coutinho EL, Gomes AR, França CN, Oishi J, Salvini TF. Effect of passive stretching on the immobilized soleus muscle fiber morphology. Braz J Med Biol Res. 2004 Dec;37(12):1853-61.
- Gomes AR, Coutinho EL, França CN, Polonio J, Salvini TF. Effect of one stretch a week applied to the immobilized soleus muscle on rat muscle fiber morphology. Braz J Med Biol Res. 2004 Oct;37(10):1473-80.
- Coutinho EL, DeLuca C, Salvini TF, Vidal BC. Bouts of passive stretching after immobilization of the rat soleus muscle increase collagen macromolecular organization and muscle fiber area. Connect Tissue Res. 2006;47(5):278-86.
- Hubal MJ, Gordish-Dressman H, Thompson PD, Price TB, Hoffman EP, Angelopoulos TJ, et al. Variability in muscle size and strength gain after unilateral resistance training. Med Sci Sports Exerc. 2005 Jun;37(6):964-72.
- Warneke K, Zech A, Wagner CM, Konrad A, Nakamura M, Keiner M, et al. Sex differences in stretch-induced hypertrophy, maximal strength and flexibility gains. Front Physiol. 2023 Jan 4;13:1078301.
- Wackerhage H, Schoenfeld BJ, Hamilton DL, Lehti M, Hulmi JJ. Stimuli and sensors that initiate skeletal muscle hypertrophy following resistance exercise. J Appl Physiol (1985). 2019 Jan 1;126(1):30-43.
- Coffey VG, Hawley JA. The molecular bases of training adaptation. Sports Med. 2007;37(9):737-63.
- Mathes S, Vanmunster M, Bloch W, Suhr F. Evidence for skeletal muscle fiber type-specific expressions of mechanosensors. Cell Mol Life Sci. 2019 Aug;76(15):2987-3004.
- Schoenfeld BJ, Wackerhage H, De Souza E. Inter-set stretch: A potential time-efficient strategy for enhancing skeletal muscle adaptations. Front Sports Act Living. 2022 Nov 15;4:1035190.
- Spence HJ, Chen YJ, Winder SJ. Muscular dystrophies, the cytoskeleton and cell adhesion. Bioessays. 2002 Jun;24(6):542-52.
- Krüger M, Kötter S. Titin, a Central Mediator for Hypertrophic Signaling, Exercise-Induced Mechanosignaling and Skeletal Muscle Remodeling. Front Physiol. 2016 Mar 1;7:76.
- Ottenheijm CA, van Hees HW, Heunks LM, Granzier H. Titin-based mechanosensing and signaling: role in diaphragm atrophy during unloading? Am J Physiol Lung Cell Mol Physiol. 2011 Feb;300(2):L161-6.
- Mao Z, Nakamura F. Structure and Function of Filamin C in the Muscle Z-Disc. Int J Mol Sci. 2020 Apr 13;21(8):2696.
- Aureille J, Belaadi N, Guilluy C. Mechanotransduction via the nuclear envelope: a distant reflection of the cell surface. Curr Opin Cell Biol. 2017 Feb;44:59-67.
- Palmisano MG, Bremner SN, Hornberger TA, Meyer GA, Domenighetti AA, Shah SB, et al. Skeletal muscle intermediate filaments form a stress-transmitting and stress-signaling network. J Cell Sci. 2015 Jan 15;128(2):219-24.
- McBride TA, Stockert BW, Gorin FA, Carlsen RC. Stretch-activated ion channels contribute to membrane depolarization after eccentric contractions. J Appl Physiol (1985). 2000 Jan;88(1):91-101.
- Schiaffino S, Reggiani C, Akimoto T, Blaauw B. Molecular Mechanisms of Skeletal Muscle Hypertrophy. J Neuromuscul Dis. 2021;8(2):169-183.
- Wisdom KM, Delp SL, Kuhl E. Use it or lose it: multiscale skeletal muscle adaptation to mechanical stimuli. Biomech Model Mechanobiol. 2015 Apr;14(2):195-215.
- Sola OM, Christensen DL, Martin AW. Hypertrophy and hyperplasia of adult chicken anterior latissimus dorsi muscles following stretch with and without denervation. Exp Neurol. 1973 Oct;41(1):76-100.
- Hotta K, Behnke BJ, Arjmandi B, Ghosh P, Chen B, Brooks R, et al, Muller-Delp JM. Daily muscle stretching enhances blood flow, endothelial function, capillarity, vascular volume and connectivity in aged skeletal muscle. J Physiol. 2018 May 15;596(10):1903-1917.
L’étude complète
Merci pour votre lecture, si vous souhaitez aller plus loin le texte complet de l’étude est disponible ici :
Réponses
Très interessant comme d’habitude, on a accès à l’étude entière après en plus, franchement c’est de l’or