Tout comprendre sur le volume : le moduler, l’expérimenter et l’optimiser pour soi

Table des matières

Introduction

L’hypertrophie musculaire, ou l’augmentation de la taille des muscles, est un objectif clé pour de nombreux pratiquants de musculation, qu’ils soient amateurs ou professionnels. Au-delà de l’aspect esthétique, l’hypertrophie musculaire a d’importantes implications pour la santé, la performance sportive et le bien-être général. Ainsi, comprendre les mécanismes qui sous-tendent l’hypertrophie musculaire et les moyens de l’optimiser est d’une importance fondamentale pour quiconque cherche à améliorer sa condition physique.

Dans ce contexte, l’étude de Schoenfeld et al. (2018), intitulée « Resistance Training Volume Enhances Muscle Hypertrophy », représente une contribution significative à la littérature scientifique dans le domaine de la musculation. Cette recherche a examiné de manière approfondie les effets du volume d’entraînement en résistance sur l’hypertrophie musculaire chez les individus entraînés. En divisant les participants en trois groupes, chacun soumis à différents volumes d’entraînement, cette étude a cherché à clarifier une question longuement débattue dans la communauté scientifique et sportive : quelle quantité d’entraînement est nécessaire pour maximiser l’hypertrophie musculaire?

Citer l’étude originale et d’autres recherches pertinentes est crucial pour étayer nos affirmations et fournir aux lecteurs des références solides sur lesquelles ils peuvent compter pour approfondir leurs connaissances. Par exemple, des études antérieures telles que celles menées par Ogasawara et al. (2012) et Ostrowski et al. (1997) ont également examiné l’impact du volume d’entraînement sur la force musculaire et l’hypertrophie, fournissant un contexte important pour comprendre les nuances de l’entraînement en résistance.

Objectifs et questions de recherche

L’objectif principal de l’étude de Schoenfeld et al. (2018) était de démêler l’impact précis du volume d’entraînement en résistance sur l’hypertrophie musculaire chez des individus déjà entraînés. Dans le domaine de la musculation, l’hypertrophie désigne l’augmentation de la taille des fibres musculaires, un but recherché par de nombreux pratiquants pour des raisons esthétiques, de performance ou de santé. La question centrale de cette recherche était de savoir si augmenter le nombre de séries par exercice — et donc le volume total d’entraînement — entraîne des gains supérieurs en termes de masse musculaire.

Les hypothèses formulées par les chercheurs se basaient sur l’idée d’une relation dose-réponse entre le volume d’entraînement et les adaptations musculaires telles que l’augmentation de la force, de l’endurance musculaire, et surtout, de la masse musculaire. Cette hypothèse suggérait que plus le volume d’entraînement serait élevé, plus les gains en termes d’hypertrophie musculaire seraient importants. Toutefois, il est essentiel de noter que cette relation dose-réponse n’implique pas nécessairement une relation linéaire, où chaque augmentation du volume d’entraînement garantirait des gains proportionnels en hypertrophie.

Il est important de souligner que cette étude ne se limite pas à quantifier le volume d’entraînement en termes de nombre de séries et de répétitions, mais cherche également à comprendre comment ces variables interagissent avec d’autres facteurs, tels que l’intensité de l’entraînement, les périodes de repos, et la progression de la charge au fil du temps. Cette approche multidimensionnelle permet une compréhension plus nuancée et globale de la manière dont le volume d’entraînement influence l’hypertrophie musculaire.

Sujets et méthodes

Participants et conception de l’étude

L’étude de Schoenfeld et al. (2018) a été conçue pour évaluer l’effet du volume d’entraînement sur l’hypertrophie musculaire, avec une méthodologie rigoureuse qui a permis de garantir la fiabilité et la pertinence des résultats. L’expérience préalable en musculation des participants était un critère crucial pour l’admission à l’étude, assurant que les résultats seraient applicables à des individus déjà familiers avec l’entraînement en résistance.

Les participants à l’étude étaient des hommes âgés de 18 à 35 ans, tous expérimentés dans la pratique de la musculation, ayant en moyenne 4,4 ans d’expérience. Ces individus étaient en bonne santé, sans antécédents de blessures qui pourraient affecter leur performance d’entraînement, et avaient maintenu une routine d’entraînement régulière d’au moins trois séances par semaine au cours de l’année précédant l’étude. Cette sélection de participants visait à assurer que les découvertes de l’étude seraient pertinentes pour les athlètes entraînés, à la recherche de moyens d’optimiser leur hypertrophie musculaire par des ajustements de volume d’entraînement.

Pour le design de l’étude, Schoenfeld et ses collègues ont adopté une approche randomisée, divisant les participants en trois groupes distincts selon le volume d’entraînement : faible, moyen et élevé. Plus précisément :

  • Le groupe à faible volume effectuait un set par exercice.
  • Le groupe à volume moyen effectuait trois sets par exercice.
  • Et le groupe à volume élevé réalisait cinq sets par exercice.

Programme d’entraînement

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