Horloge biologique et café : une étude lie la consommation matinale à la longévité

Table des matières

Introduction

Le café a longtemps été considéré comme un plaisir coupable, perçu comme un stimulant dont les effets secondaires – troubles du sommeil, nervosité, dépendance – l’emportaient potentiellement sur ses bienfaits. Pourtant, ces dernières décennies, l’image de cette boisson s’est métamorphosée. À la lumière de nouvelles données épidémiologiques et d’analyses statistiques plus rigoureuses, le café n’apparaît plus comme un facteur de risque majeur pour la santé ; au contraire, certaines études suggèrent même un rôle protecteur contre des maladies chroniques.

L’étude de Wang et al. (2025) introduit une nouvelle nuance à ce débat : l’heure à laquelle le café est consommé pourrait-elle influencer le risque de mortalité ? Pour explorer cette hypothèse, les chercheurs ont analysé les habitudes de consommation de café dans une vaste cohorte américaine et ont évalué leur association avec les risques de mortalité toutes causes confondues, ainsi que cardiovasculaire et cancéreuse.

Méthodologie et objectif de l’étude

Objectif

L’objectif de cette étude était d’examiner l’effet de la temporalité de la consommation de café sur la mortalité toutes causes confondues, cardiovasculaire et cancéreuse.

Participants et données analysées

Les chercheurs ont utilisé les données de 40 725 adultes issus de la cohorte NHANES (1999–2018), enrichies par un second échantillon de validation de 1 463 personnes issues de la Women’s and Men’s Lifestyle Validation Study.

Les habitudes de consommation ont été catégorisées selon trois plages horaires :

  • Matin (4h–11h59)
  • Après-midi (12h–16h59)
  • Soirée/nuit (17h–3h59)

Deux profils ont ensuite été retenus pour les analyses finales :

  • Buveurs matinaux uniquement (n = 14 643 ; 36 %)
  • Buveurs toute la journée (n = 6 489 ; 14 %)

Les autres participants servaient de groupe de référence : non-buveurs de café.

Suivi et analyse statistique

Le suivi médian a duré 9,8 ans, durant lesquels 4 295 décès ont été enregistrés, dont 1 268 d’origine cardiovasculaire et 934 par cancer. Les chercheurs ont utilisé des modèles de Cox pour estimer les risques relatifs (HR), avec un ajustement sur plus de 15 variables confondantes (âge, sexe, IMC, activité physique, qualité de l’alimentation, troubles du sommeil, etc.).

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