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Introduction
Dans un contexte où les discussions autour de la testostérone et des traitements de remplacement hormonal (TRT) se multiplient, il devient nécessaire de mieux comprendre les effets réels de la testostérone endogène sur la composition corporelle. L’étude de Zhang et al. (2025), intitulée « Testosterone Levels Positively Linked To Muscle Mass But Not Strength In Adult Males Aged 20–59 Years », s’inscrit dans cette dynamique en explorant les relations entre les taux de testostérone circulants et deux marqueurs clés : la masse musculaire maigre et la force musculaire, dans une large population d’adultes.
Objectif de l’étude
Objectif principal
L’étude visait à évaluer le lien entre les niveaux de testostérone totale sérique et la masse musculaire appendiculaire (ALM) ajustée à l’IMC (ALMBMI), ainsi que la force musculaire mesurée par dynamométrie chez les adultes âgés de 20 à 59 ans.
Hypothèse
Aucune hypothèse formelle n’était annoncée, mais les auteurs semblaient anticiper une relation positive entre testostérone et masse musculaire, et potentiellement avec la force.
Méthodologie
Participants et sélection
Les auteurs ont extrait leurs données de l’enquête NHANES 2011–2014. Après application de critères d’exclusion rigoureux (absence de données sur la testostérone, sur la masse ou la force musculaire, antécédents de cancers hormonodépendants, traitement hormonal en cours, données incomplètes), l’échantillon final comprenait 4 495 adultes : 2 330 hommes et 2 165 femmes.
Mesures de testostérone et des paramètres musculaires
La testostérone totale a été mesurée à partir de sérums et transformée log2 pour l’analyse statistique. La masse musculaire maigre a été estimée par DXA sur les membres supérieurs et inférieurs (ALM), puis rapportée à l’IMC. Une masse musculaire basse était définie comme ALMBMI < 0,789 chez les hommes. La force musculaire était évaluée via la force de préhension maximale, la limite de faiblesse étant fixée à < 26 kg chez les hommes.
Analyses statistiques
Les auteurs ont utilisé des modèles de régression linéaire pondérés, des régressions logistiques et des splines cubiques restreintes. Les modèles ont été ajustés pour un grand nombre de variables : âge, statut marital, revenu, activité physique, tabac, alcool, régime alimentaire, comorbidités, etc.
Réponses